La connectivité hybride occupe le devant de la scène
Deux tiers des entreprises utilisent désormais le SD-WAN. Mais plus important encore, ce sont des SD-WAN qui sont principalement desservis par des sous-couches basées sur Internet, donc beaucoup moins assurés et sans SLA généralement, pour une grande partie du transport réseau qui se passe en dessous. Vous pouvez constater que le SD-WAN se développe à un rythme rapide au détriment du MPLS, qui est toujours très populaire et utilisé pour des liaisons critiques. Cependant le SD-WAN gagne de plus en plus de terrain par rapport au MPLS.
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Augmentation de la complexité du réseau
L’adoption du SD-WAN introduit différents types de connectivité. L’usage de réseaux publics s’accompagne de comportements dynamiques (avec redirection des chemins réseaux) et repose sur de multiples fournisseurs, qui complexifie l’identification de l’origine d’une dégradation de performance.
L’augmentation significative du télétravail a accéléré l’usage de ressources et d’applications hébergées sur des plateformes SaaS / Cloud, en dehors du réseau local, ce qui impacte également le périmètre de sécurité.
La tendance va donc vers une adoption rapide du SD-WAN, deux tiers des entreprises prévoient de le déployer d’ici à fin 2023.
Il est à noter que le déploiement du SD-WAN induit une complexité en termes de connectivité. Ce n’est pas vraiment l’utilisateur qui se connecte à une application ou à un Cloud, ou même un Cloud à un autre Cloud, ce sont également des applications qui sont interconnectées entre elles, c’est-à-dire des applications composables.
Aujourd’hui, les trois quarts des applications utilisées dans une entreprise sont interconnectées avec un certain nombre d’autres applications. Et 80 % de celles-ci sont hébergées sur le Cloud sur des plateformes SaaS qui sortent du contrôle du service informatique de l’entreprise.
Les performances du réseau définissent l’expérience utilisateur
Il devient de plus en plus évident que le réseau lui-même devient vraiment le backbone critique de la connexion de toutes ces applications avec leurs utilisateurs. Et vous pouvez voir à partir de certaines données que nous avons extraites de la plate-forme Kadiska que si nous examinons une application Web, le réseau dans de nombreux cas, est en fait le facteur dominant de la latence subie par l’utilisateur.
Le réseau est également influencé par différentes formes d’infrastructure, comme le CASB dont nous avons parlé, les performances DNS et d’autres méthodes qui déterminent le chemin à travers le réseau. Nous approchons également bientôt la majorité du trafic des entreprises qui ne se dirigent pas vers des emplacements privés ou à l’intérieur du réseau local, mais vers des applications SaaS et Cloud. Et à mesure que le trafic commence à quitter les réseaux plus privés auxquels les équipes d’exploitation du réseau d’entreprise et du réseau informatique sont habituées, nous constatons également qu’elles n’ont pas la capacité de surveiller les réseaux qui desservent ces emplacements.
C’est donc une tendance très forte où le réseau devient plus critique. Une plus grande partie du trafic se dirige vers des emplacements hors des réseaux privés. Et en même temps, il y a un manque de visibilité qui ne permet pas de mesurer la performance de la connectivité hybride impactant l’expérience utilisateur.
Regardez notre webinaire complet qui vous présente les bonnes pratiques afin optimiser la connectivité du réseau hybride vers le SaaS et le cloud :
